Pourquoi j’attends autant Project Robot de Fumito Ueda

Pourquoi est-ce que j’attends autant Project Robot ? Eh bien, parce que Fumito Ueda, c’est tout simplement mon game designer préféré. J’ai toujours été fasciné par chacune de ses expériences vidéoludiques. Que ce soit ICO, Shadow of the Colossus ou The Last Guardian, j’ai adoré chacun de ses jeux. Et au-delà du gameplay, c’est surtout pour ce qu’ils dégagent artistiquement que je les aime.

Fumito Ueda, avant d’être un développeur, c’est un artiste. Il vient des Beaux-Arts, et ça se sent. Il a une patte visuelle unique, une sensibilité rare dans ce milieu. Ses univers parlent d’eux-mêmes. Alors oui, j’avais été vraiment déçu — voire un peu attristé — par le semi-échec de The Last Guardian. J’ai sincèrement cru que c’était la fin de sa carrière. Il a un peu disparu, fait du consulting par-ci par-là, mais plus rien de majeur… jusqu’à l’annonce de Project Robot.

Dès que j’ai vu le trailer, j’ai su. J’ai su que c’était du Ueda pur jus. En quelques secondes à peine, par les mouvements du personnage, les sons environnants, la direction artistique… j’ai compris. Même s’il n’est plus sous l’égide de PlayStation, même si une page s’est tournée depuis The Last Guardian, l’artiste, lui, est toujours là.

On ne sait pas encore grand-chose du jeu. Pas de synopsis clair, peu d’infos concrètes. Mais ce que je vois, c’est un monde étrange, un peu terrifiant, qui ne dit pas tout mais qui donne envie de plonger dedans. Ce sont exactement ces univers-là que j’adore chez lui. Des mondes qu’on ne comprend pas totalement, mais qu’on ressent profondément.

J’ai tellement hâte de découvrir ce personnage. De découvrir ces robots. Ce gameplay qui semble une fois de plus intégrer de l’escalade — une mécanique qui revient souvent chez Ueda. J’ai hâte d’entendre les sons, de m’imprégner de l’ambiance, de m’abandonner à ce nouveau voyage vidéoludique.

Je suis convaincu que ce sera une merveille. Et je sais que je ne serai pas déçu.